Le vignoble
Aux origines, un paysage de coteaux, une terre propice et un Prieuré… en Champagne
Des coteaux, des marnes calcaires,
des siècles de pratiques…
La nature géologique de ce micro terroir de la Champagne a incité les vignerons à sélectionner les cépages Pinot Noir et Chardonnay.
Ils s’épanouissent, forant avec leurs racines cette roche dure, riche en sédiments et captant l’eau nécessaire à la croissance de la vigne.
C’est cette même roche, qui, taillée et façonnée par la main de l’homme font les murs des maisons du village et du Prieuré depuis des siècles.
La particularité de la Côte des Bar est d’être sillonnée par 5 cours d’eau dont l’Aube et la Seine. C’est donc un paysage de coteaux dont les expositions Sud / Sud Est sont privilégiées pour la plantation de la vigne.
XIIème La fondation
En 1180, sous l’impulsion de l’Abbaye de Montieramey, un Prieuré est construit à Viverie (qui deviendra Viviers-Sur-Artaut). C’est un emplacement stratégique, propice à la culture de la vigne et à la collecte en vins des villages alentours.
Le Prieur, au Moyen-âge, est un moine nommé au sein d’une abbaye pour administrer les biens sur le territoire lui appartenant.
PÉRIODE SOMBRE DE LA FIN DU MOYEN AGE
Passé l’effervescence spirituelle et intellectuelle des XIIème et XIIIème siècles, Viviers souffre. Des siècles durant et du haut de son village, le prieuré observe impuissant les pillages, les maladies, les famines et la mort se répandre.
ESSOR À LA RENAISSANCE
En temps plus heureux, le prieuré reste un lieu de spiritualité, de travail et de quête d’excellence où les moines ont su développer la culture de la vigne et percer les secrets de la vinification.
Les « Courtiers gourmets » : en 1622, les habitants de Viviers-Sur-Artaut deviennent intermédiaires officiels entre les vendeurs de vin et les acheteurs. Le métier de courtier est né !
RÉVOLUTION FRANÇAISE
A compter de 1789 et sur fond de Révolution Française, le prieuré et ses dépendances deviennent biens nationaux.
13 FÉVRIER 1793
Un dénommé Jean Robert, achète une partie des vignes du Prieuré. C’est à ce moment que les aïeux de Vincent Grandpierre vont commencer à écrire l’histoire contemporaine du Prieuré…
Une conduite de la vigne dans le respect de l’environnement
Le domaine de 9,5 hectares AOC Champagne est conduit de manière respectueuse de l’environnement.
Sans cesse en réflexion et en observation, Vincent Grandpierre travaille son vignoble en mettant en place des pratiques pionnières pour une viticulture durable.
Dans une quête d’excellence, de bienveillance à la terre, l’exploitation a été certifiée en 2020 Haute Valeur Environnementale.
Protection et respect de la biodiversité, réduction drastique des traitements, utilisation de produits de biocontrôle, aucun herbicide ni insecticide, fertilisation raisonnée, préservation des sols et lutte contre l’érosion, enherbement des vignes, gestion de la ressource en eau…
Lors des vendanges, une selection parcellaire permet d’isoler les jus afin d’élaborer les Champagnes identitaires et millésimés de la marque Prieuré de Viverie et imaginer les assemblages futurs de la gamme des Champagnes Robert Grandpierre.
A chacun sa personnalité et son secret de vinification.
Ici, la culture de la vigne remonte
à l’époque Gallo-romaine.
Ces premiers exploitants viticoles ne s’y étaient pas trompés. La vigne s’épanouit sur un sol propice et spécifique à la Côte des Bar en Champagne.
Puis, c’est aux moines de donner à cette terre sa vocation viticole
Les moines de l’Abbaye de Montieramey, donneront au Prieur de Viviers Sur Artaut, la responsabilité d’administrer le domaine cultivé par les villageois.
Le Prieuré est alors un site permettant de recueillir les récoltes issues de ses terres. Il est, au Moyen âge, une petite exploitation viticole et produit son vin.
Un siècle avant la Révolution, le Prieur accorde aux habitants le droit de transformer les bois en culture de vignes et permet d’augmenter leur production.
Jean… Benoit…Victor… Jacques …
En 1791, suite à la vente des biens ecclésiastiques, ils deviennent les premiers propriétaires d’une partie du domaine du Prieuré.
…la première génération de la famille Robert Grandpierre.
Une nouvelle page s’écrit, l’épopée viticole familiale commence !
XVIIème
Un siècle avant la Révolution, le prieur accorde aux habitants le droit de transformer les bois en culture de vignes et permet d’augmenter leur production.
1791
Jean… Benoit… Victor… Jacques…
les premiers propriétaires privés d’une partie du domaine du Prieuré suite à vente des biens ecclésiastiques.
Ils sont aussi la première génération de la famille Robert Grandpierre.
Une nouvelle page s’écrit et l’épopée viticole familiale commence.
Forts de cet héritage, les villageois, au fil des siècles, développent le vignoble et ancrent leur terroir en Appellation Champagne.
Depuis plus de 200 ans, les hommes de la famille Robert Grandpierre prennent tour à tour le destin viticole de la région en main et résistent aux aléas climatiques, économiques, politiques !
XIX ème / XX ème : la révolte des vignerons
En savoir plus
XIXème
Le vignoble de la Côte des Bar, tout au sud de la Champagne est florissant et compte près de 23000 hectares.
LES CRISES DU XXème
Comme tous les vignobles français, Viviers Sur Artaut est frappé par la crise du phylloxera, parasite de la vigne. La première Guerre Mondiale parachève le vignoble du village.
Les coteaux sont à l’abandon.1908
Mise en place de la législation relative à la délimitation de l’aire d’Appellation Champagne qui exclut le Sud de la région et notamment Viviers Sur Artaut. Les vignerons se révoltent et organisent la grande manifestation de 1911, symbole de leur colère.
Armand Robert
Contribue à rétablir le vignoble de l’Aube dans la zone d’Appellation Champagne.
Léon Robert
Avec le réaménagement et la replantation des friches, il lance, à Viviers Sur Artaut, le renouveau du vignoble Aubois Champenois.
Caveau de dégustation
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.